Parfois les infirmières la maquillaient un peu, mais elles ne pouvaient pas cacher le jaune ocre qui prenait semaine après semaine son visage mal endormi, et surtout ses bras qui sortaient du drap, déjà en fin de vie. Même quand Gillou n’arrivait pas à dormir, qu’il avait peur, qu’il voulait sa mère. C’est Fus pour ses maîtres, ses copains, pour moi son père. Ce n’est pas donné à tout le monde. » Quand on avait découvert la maladie, elle m’en avait reparlé de l’avenir des enfants, mais c’était au début. Mais elle ne le disait pas. Il y a ce moment avec les cris des gens, le bruit des crampons qui se collent et se décollent de l’herbe, le coéquipier qui râle, qu’on ne trouve pas assez tôt, pas assez en profondeur, cette rage gueulée à fond de gorge quand ils marquent ou prennent le premier but. Juste capable de leur faire à manger, à lui et à son frère. Les rares embellies dont il fallait profiter. Plus capable de m’asseoir à côté de lui, quand il était en larmes sur son lit, plus capable de lui mentir, de lui dire que cela allait bien se passer pour la moman, qu’elle allait revenir. Impossible de ne pas dévorer d’un trait ce court texte déchirant et beau. parce que c'est un grand texte. Créé le 25/08/2020. Un récit à la fois touchant et tragique sur la transmission des valeurs familiales. On lui mentait, on lui disait qu’elle avait meilleure mine et que le professeur, croisé dans le couloir, avait l’air content. Vous couchez pas trop tard, si tu as besoin tu vas voir chez le Jacky, ils savent que vous êtes seuls ce soir. Il m’avait proposé une cigarette. Il a largué les derniers copains du bon temps. Toujours pudique, Ce qu’il faut de nuit prend aux tripes. Faire gaffe aux courts-jus. Un texte d’une finesse et d’une sensibilité rares, qui dit l’imperceptible avec les mots d’un monde qui vacille. Avec un talent de la phrase, où chaque mot porte le poids, l’intensité, la vérité de tout un trouble. Personne ne parle, tant qu’elle n’a pas coupé huit belles parts, bien égales. Attendez-vous à sortir bouleversés de ce roman, sensible et déchirant... Un premier roman étonnant par son style vif, ses phrases courtes et évocatrices. Fus ne m’avait pas lâché de toute la cérémonie, plein de tristesse, pénétré par cette journée. Peut-on pardonner à son enfant lorsque celui-ci s'éloigne des valeurs qu'on lui a transmises, jusqu'à commettre le pire ? Pas toujours les mêmes. De quoi avais-je eu peur ? Comme moi, il a dû parfois souhaiter de ne pas y aller à Bon- Secours, qu’il y ait un dimanche normal, ou au contraire quelque chose de bien exceptionnel qui nous aurait empêchés de faire la route, mais ça n’arrivait jamais, on n’avait rien de mieux, rien de plus urgent à faire, alors on allait voir la moman à l’hôpital. Charge d’homme. Comme si le gamin ne passait pas ses dimanches à Bon-Secours. Les mots sont simples, les chapitres courts, c'est un roman qui se lit bien et très vite. Si on l’a pas inaugurée vingt fois cette ligne, on l’a pas inaugurée. C’était dur de regarder la moman, elle était devenue laide. Jusqu'où peut-on vraiment aimer et soutenir ses enfants ? Toute la région, le préfet, le député, toutes les classes d’école sont venus lui faire des zigouigouis. Un roman social aussi sublime que douloureux. Un trio d'hommes ébranlés dans leurs convictions profondes. Voilà comment ont filé ces trois ans. J’aurais quand même dû le pousser. Ce qu'il faut de nuit. Tout ce qui lui arrivait m’arrivait.». Une vingtaine de gamins qui étaient arrivés en mars-avril avec les parents tout juste embauchés et qui avaient réamorcé une classe supplémentaire de cours élémentaire et une de cours moyen dès la rentrée suivante. On lui en aurait donné vingt, trente de plus. Pingback: Les 25 lectures les plus marquantes pour Hugues en 2020 | Charybde 27 : le Blog - 8 janvier 2021 Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Magnifique texte qui m'a ému, on va dire que pour le Goncourt, c'est fait... Un roman entamé ce matin et lu d'un jet. Ce qu'il faut de nuit, tout en pudeur nous conte ce que c’est que d'essayer d'élever un enfant, de bâtir un homme malgré les failles et en dépit d'une vie qui roue de coups. La plupart ne travaillent pas le lundi. Jérémy. Ce livre met à nu les sentiments contrariés de ces trois personnages, dans une incapacité à se parler, à se comprendre. Fus l’aimait bien. Mais je crois qu’elle énervait les médecins, pas assez motivée, pas assez de gueule en tout cas. Ils ont fait comme si de rien n’était. À sept heures, je me lève, je fais le café pour Fus, je l’appelle, il se réveille aussi sec sans jamais râler, même quand il s’est couché tard la veille. Nous publions environ une lettre par mois Si vous êtes un professionnel du livre, vous pouvez recevoir une newsletter spécifique à votre activité : En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir nos emails d'informations par courrier électronique et vous prenez connaissance de notre politique de confidentialité. Au début, les deux-là ont été potes. Où étaient rangées les affaires d’hiver ? Programme, critiques, sélections : l'avis de Télérama sur les films, séries, documentaires et magazines, de plus de 300 chaînes de la TNT, du câble et du satellite. Un grand livre, essentiel en cette rentrée, une réussite impressionnante. Valérie Caffier et Lucie Lisant, Librairie Le Divan à Paris, Mandy, Librairie les cordeliers à Romans-sur-Isère, Olivier, Librairie Le Neuf à Saint-Dié-des-Vosges, Laetitia, Librairie Maison de la Presse à Les Herbiers, Lydie Zannini, Librairie du théâtre à Bourg-en-Bresse, Delphine Eledjam-Cambet - Librairie AB de Lunel, Kim, Librairie Ombres Blanches à Toulouse, Antoine, Librairie L'oiseau moqueur à Sucy-en-Brie, Valérie Schopp - Librairie L'Arbre à mots à Rochefort, Aurélie Barlet, Librairie La Pléïade à Cagne-sur-Mer, Yann Leray, Librairie Alpha Bureau à Monistrol-sur-Loire, Matthieu Lartaud, Librairie Decitre à Grenoble, Alain Broutin, Librairie Pages d'encre à Amiens, Gilbert, Librairie Bleu comme une orange à La Talaudière. Ce qu'il faut de nuit Petitmangin Laurent Rentrée littéraire 2020-A découvrir-LA FEMME A PART – Vivian Gornick 24 novembre 2019 LE TRAM DE NOËL – Giosuè Calaciura 19 janvier 2021 MA REINE – Jean-Baptiste Andrea 2 janvier 2020. Quarante embauches d’un coup. Fus pour Fußball. Je ne m’énerve jamais, je ne gueule jamais comme les autres, j’attends juste que le match se termine. Attentifs aux conseils de la maîtresse. Ils choississent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Trois ans de merde, sixième-cinquième-quatrième, où il m’a vu totalement impuissant. Ceux-ci grandissent et commencent très tôt à prendre leur destin en main. Elle s’était contentée de nous regarder, le peu de temps où elle était consciente. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Un roman intime et social lu comme un contrepoint à Leurs enfants après eux, le Goncourt 2018. N’arrivant plus à y croire. Quand il y a eu match la veille, je lui lis les notes du journaliste. J’ai ma place. Un premier roman prometteur ! Ce qu'il faut de nuit . Ce qu’il faut de nuit fait partie des romans dont j'ai tellement entendu parler qu’il me semble les avoir déjà lus et mon attente s’en est trouvée changée, comprenez qu’elle s’est aiguisée. Roman court, pas un mot de trop, sur la paternité, la confiance, la vie qui coule sans qu’on en tienne les rênes. Le narrateur, qui travaille à la SNCF élève seul ses deux fils depuis la mort de « moman » après une agonie de trois ans, cancer. La Manufacture du livre, avec ce premier roman qui prend aux tripes et qu'il est impossible de refermer une fois entamé, publie un incontournable de cette rentrée littéraire. Ce roman est très fort. Prix en vue ! Les blogs polar en ont déjà parlé, c’est une des découvertes de la rentrée : Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin. Il avait des excuses toutes trouvées. Editeur: Manufacture de livre éditions (août 2020) Collection: LITTERATURE. Soulagé que cette journée soit finie, content qu’il ne se soit rien passé. Il a vingt-trois ans, Jérémy, un an de moins que Fus. À la luxo. Vous êtes connecté avec votre compte CANAL. Jérémy et Fus se sont vus jusqu’au collège. Inespéré. Vue directe sur la seule publicité du terrain, le kebab qui fait tout, pizza, tacos, l’américain, steak-frites dans une demi-baguette, ou le Stein, saucisse blanche-frites, toujours dans une demi-baguette. Qu’est- ce qu’on ferait dimanche ? Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes. Je le regarde jouer tous les dimanches. J'en ai fait l'expérience : tout revient progressivement à la normale, ou presque. Même le curé avait eu du mal. Une écriture directe, un livre poignant et modeste, bouleversant comme le poème de Supervielle qui donne son titre à ce premier roman. Fus s’arrache sur le terrain. Parfois, l’été, contents d’avoir ouvert la fenêtre. Ce qu’il faut de nuit bruit de thèmes universels, de la perte des repères sociaux aux conflits générationnels. Coup de cœur de la rentrée ! Des retraités, la Lucienne qui vient comme elle venait du temps de son mari, avec un gâteau qu’elle découpe gentiment. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Ce qu’il faut de nuit a devancé dans le cœur du jury lycéen le vainqueur du prix Femina 2020, Serge Joncour, lui aussi en compétition. Ce dimanche-là, on est tous restés chez nous. À ne pas aller en cours. Les années passent, et les enfants grandissent. Le pitch C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. “Je pense que ça a été une belle vie. Il est également lauréat des prix des lecteurs des librairies Mots et images à Guingamp et de la librairie de Brignoles dans le Var. Juste un « ça s’est bien passé, pas de bêtises ? C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Titre : Ce qu'il faut de nuit. Un chant pour les pères. Voyant que nos cigarettes s’enchaînaient, il avait fini par s’asseoir sur le banc de pierre en haut du cimetière. Sa mère. L’écriture gracile, aérienne, est empreinte de tendresse et s’abstient du misérabilisme ambiant. Pas plus pour l’autre. Il y avait l'avant. Fus qui devait faire à manger, les boîtes préparées, juste à les réchauffer : « Tu fais attention, tu n’oublies pas le gaz, va pas nous mettre le feu à la maison. Laurent Petitmangin a réussi son rendez-vous avec la littérature. Et c’est fulgurant. Même quand la grêle avait explosé la verrière de la cuisine, des cailloux gros comme le poing. C’est des bonnes places. Lisez « Ce qu'il faut de nuit » de Laurent Petitmangin disponible chez Rakuten Kobo. Ce premier roman de Laurent Petitmangin vaut un bon essai politique. Faire gaffe, crevé comme je l’étais, un peu chlasse parfois, de ne pas faire une connerie. Sauf que celui-ci existe vraiment. Le temps où les maîtres des petites classes l’aimaient bien. Photo : DR. La maison d'édition : La Manufacture de livres: La Manufacture de Livres, éditeur indépendant, regroupe des auteurs français contemporains. Paris - paru en 2020 Un père élève seul ses deux fils, Fus et Gillou. Une histoire de famille, de convictions, de choix et de … Bouleversant. Quelle découverte ! Pour son entrée en littérature, Laurent Petitmangin frappe juste. L’amour ne préserve pas de … À tout compter, tant qu’ils mouillent le maillot, même avec des pieds carrés, ils peuvent bien rester. Qui finiront par partir. Et encore, je me demande si certains, au fond d’eux-mêmes, n’auraient pas préféré que ça pète un bon coup. On lit ce livre la boule au ventre et on le referme plein d'empathie et la gorge serrée. Déjà lauréat du prix Stanislas pour ce premier roman, Laurent Petitmangin signe un bijou bouleversant sur les émotions et les certitudes ébranlées d’un père. En troisième, Fus n’y arrivait plus. Ce qu’il faut retenir de la nuit. Je l’ai regardé dégringoler petit à petit. Je ne vous dis pas d’ailleurs que cela aurait changé quelque chose, nul ne peut savoir à vrai dire. Beau, résolument, intensément beau. Pas toujours. Il paraît qu'un grand texte est universel, qu'il sait parler à toutes et à tous. Je ne l’attends pas, il arrive qu’on a déjà presque fini de dîner avec son frère. L'auteur de l'article : ... Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Rien n'est en trop, rien n'est gratuit dans la narration. Il fait ce… Si à la fin du chapitre vous n'avez pas le coeur brisé, c'est que vous n'en avez pas ! Et puis me laisser aller. Une voix paternelle bouleversante et désespérée. Ce qu'il faut de nuit a déjà rencontré un fort succès ce qui lui a valu l'attribution plusieurs prix : Le Prix Fémina des Lycéens, Le Grand Prix du Premier Roman, le prix Stanislas 2020, le prix Feuille d'or des Medias 2020, le Prix du Barreau de Marseille ainsi que le prix Georges Brassens 2020. Télérama, le site de référence des programmes TV et de l’actualité du cinéma, des séries, des médias, de la musique, des sorties culturelles... Notre sélection TV, replay, Netflix, Youtube... Laurent Petitmangin et Luis Sepulveda, les choix du libraire du jour, Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes, Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont…. Il prend son assiette, se sert et va s’installer devant les programmes de l’après-midi. Un moment que je ne céderais pour rien au monde, que j’attends au loin dans la semaine. On ne l’est toujours pas d’ailleurs. Les dernières semaines, quand elle savait que c’était fini, elle n’avait pas fait le tour de sa vie et s’était abstenue de tout conseil. PRIX FEMINA DES LYCÉENS - PRIX LIBR'A NOUS. Format : epub . Et pourtant il ne ramenait pas beaucoup de monde chez nous. Un livre crépuscule, un homage filial. Vous ne reprendrez votre activité qu'après l'avoir lu, mais dans un état différent : tripes nouées, yeux rougis, un peu sonné. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. Il faisait ce qu’il fallait. L'histoire de trois hommes, une histoire sur le fil, comme ce texte. C’est comme ça. Nuit de surprise à l'Open d'Australie pour le début des 8es de finale. En Lorraine, aujourd’hui. Éditeur : La Manufacture de livres. L’hôpital. Bouleversante, l’écriture parle avec énormément de pudeur des sentiments familiaux. Le professeur avait juste haussé les épaules quand je lui avais demandé comment s’étaient passées les dernières heures. On a nos joueurs préférés, ceux qu’il ne faut pas toucher. Loin aussi des supporters de l’équipe visiteuse. ». Edité par la Manufacture de livres. C’est un récit court et intense, on le dévore la gorge nouée tant chaque phrase sonne juste. La voix d’un père qui élève seul ses deux enfants, en Lorraine, dans un milieu modeste où l’on se tient les coudes et on garde la tête haute en allant voir l’équipe locale de foot. Le deuil de sa mère. de Cultura ainsi que des sélections de rentrée de la Fnac, de Decitre et du Furet du Nord. Pendant des heures. Deux fils, grand écart. critique, avis sur Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin . Je pense qu’il avait un peu honte. Pingback: « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin (La manufacture de livres, 2020) – Les miscellanées d'Usva - 2 novembre 2020. Parcouru de pensées vides, de questions aussi inutiles qu’indispensables qui allaient rythmer désormais ma vie. C’était pas la vraie vie, pas comme ça que sa vie était faite en tout cas. L'amour d'un père, l'amitié et la solidarité traversent l'histoire de ces vies beaucoup trop silencieuses. Un premier roman déjà en cours de traduction dans de nombreux pays (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Angleterre, Japon, Corée, Espagne, Etats-Unis, Portugal...) et considéré comme une véritable révélation. Magnifique roman signé Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit brille par la fulgurance d’un style pourtant minimaliste qui sonde les cœurs et les consciences. Pourtant trois ans d’hôpital, de chimio, trois ans de rayons. Jérémy tout court, car il n’est pas du coin et nous reprend à chaque fois avec notre manie de mettre des « le » ou des « la » partout. Un roman social tout en subtilité, des personnages complexes et attachants, une tension permanente. Mis à jour le 25/08/2020. Ce premier roman, bref et tranchant, fait entendre une voix singulière, socialement située. Il dit avec une infinie justesse la violence que c’est pour un père de ne plus reconnaître son fils. Petitmangin a l'art de porter sur ses personnages - même vaincus, mêmes coupables - un regard terriblement humain. Un roman qui touche parce qu'il parle de l'équilibre familial, de la perte, de la difficulté de communiquer, de la transmission, etc. Petitmangin, Laurent (1965-....). Achat Ce Qu'il Faut De Nuit à prix bas sur Rakuten. On aurait dit qu’ils lui en voulaient un peu de sa résignation, d’avoir donné une si piètre image. Ce récit bouleversant, sociétal est la somme de tous. Un premier roman bouleversant qui vous hante longtemps après que vous l'avez reposé, la gorge nouée. Faire gaffe aux chutes. Un premier roman remarquable et très émouvant. Ils agissent comme des hommes. Ça devenait n’importe quoi, les gars ne travaillaient plus et attendaient juste qu’on sorte les bouteilles. Pas de bruit, juste l’autoroute au loin, un fin ruissèlement qui nous tient au monde. Souvent quand même. Un bel endroit. James Harden a été très en vue pour son premier match à Houston depuis son transfert à Brooklyn, avec un triple-double. Si on parle, c’est du match de Metz la veille. Un livre fort, d'une finesse inouïe sur des sujets sensibles. Touchant, lucide, Ce qu'il faut de nuit est un hymne au courage, à la constance, à l'amour filial, à la vie, à la mort. Trop pour elle. Moi, j’étais avec le jeune, au bout du terrain, là où il y avait encore de la place pour trois pleines travées, un coin bien vert, en surplomb de la vallée, un bel endroit, dommage qu’il soit si près de toute cette mort. Un récit d'une grande force, beau et implacable. En revanche, dès qu'il y a un souci, il faut agir en fonction de la nature du problème. Elle s’était démenée pendant trois ans avec son cancer. Et l’air toujours frais, même en plein été. C'est le fameux monde d'après. Même pas capable d’arrêter de fumer. De l'amour et du silence dans ce premier roman, et c'est bouleversant. Laurent Petitmangin. Sur ce que l'on porte, volontairement ou malgré soi. Personne ne l’appelle plus autrement. Le lecteur se retrouve en apnée. Prenez votre agenda et le 20 août prochain ; réservez une plage horaire pour vous précipiter chez votre libraire. Suffisamment vicieux quand même pour lui mettre un petit coup. On ira à Bon-Secours dimanche ». Les autres diront une vie de merde, une vie de drame et de douleur, moi je dis, une belle vie.". Ce qu’il faut de nuit, dont la langue épurée n’entrave pas l’émotion, est l’histoire d’une rupture filiale au temps de la mort des idéaux. La plupart des librairies proposent actuellement livraisons ou service "clique et collecte", si ce n'est pas le cas chez vos libraires, vous pouvez commander ce titre sur la boutique éphémère de La Manufacture de livres en cliquant ici. Il ne nous connaissait pas trop. Avec Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin signe un roman social aussi sublime que douloureux. Les années passent, et les enfants grandissent. Ce qu'il faut de nuit raconte l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les peaux jeunes sujettes à l'acné peuvent mettre un soin à base de fruits pour purifier la peau. Ils auraient le temps de faire de l’anglais en quatrième. Pas une fois, il n’eut à aller voir le Jacky. « Vous serez ingénieurs à la SNCF. (K. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Ce Qu'il Faut De Nuit. Mais j’avais plaisir à fumer avec ce jeune gars comme si de rien n’était. Les petits défauts dans la trame à force de les faire bouillir et de les passer à la Javel. Elle avait de l’ambition pour les deux. Il le fait bien, sans trop démonter l'adversaire. Il tacle. Un ou deux gars au chômage depuis l’Antiquité. Qu’est-ce que j’allais leur faire à manger ce soir ? La maladie de sa mère. On se les fait sucer dès qu’ils brillent un peu. Qui sait dire en une page la merde qui noie nos mines et nos vies. Il tacle. ISBN: 9782358876797 . C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. Villerupt, en Lorraine. C’est mon dimanche matin. Ce qu'il faut de nuit. Je n’aimerais pas devoir insister, devoir le secouer, mais cela n’est jamais arrivé. » Une belle blonde qui faisait son métier proprement avec les mots d’espoir qui vont bien. ENORME coup de cœur ! À piocher. Langue :Français . » Voilà l’oraison. Date de sortie : Août 2020 . Penché sur la main courante, à l’écart des autres. Le match terminé, Fus ne rentre pas tout de suite. Elle ne m’avait rien fait promettre. C'est déchirant, sublime et vibrant, ça nous fait battre le cœur et c'est tout ce dont on a besoin. Ce premier roman vibrant retranscrit avec justesse et sensibilité la douleur sourde d'un père qui voit son fils s'éloigner peu à peu. Ils attendaient qu’elle se rebiffe, qu’elle dise comme les autres, qu’elle allait lui pourrir la vie à ce cancer, le rentrer dans l’œuf. Pas le Jérémy. Ils agissent comme des hommes. Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont… Telerama n°3685 Un roman tout en pudeur et en retenue aux formidables éditions de la Manufacture de livres. « Comme les jours d’avant, pas plus pas moins. Il nous l’a ramené à la maison plusieurs fois. On sait ce qu’on vaut et on sait s’en contenter. « La Lorraine est industrielle et elle le restera. Il aime tacler. Il dit avec justesse, ce que signifie être père. Et chaque fois, Laurent Petitmangin trouve le mot juste. Dans « Ce qu’il faut de nuit« , Laurent Petitmangin décrit le monologue d’un père racontant sa paternité qui se complique au fil du temps pour devenir inextricable. Un premier roman fort et sensible, qui vous emporte. Un premier roman comme un coup de poing. Deux frères, deux voies. Je dis à travers la porte : « Fus, lève-toi, c’est l’heure », et il est dans la cuisine quelques minutes après. Il y a des cons partout, des abrutis qui s’excitent dès qu’ils voient un « 54 » et qui sont capables de te labourer la voiture. Les gens m’avaient parlé de moi, des enfants, de ce qu’on allait faire maintenant, presque pas d’elle. Article réservé aux abonnés . Autant dire que ce n’était pas gagné, tant ce sujet ne m’intéresse pas. Fus s’en était toujours débrouillé. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Un magnifique roman intime et social. Un bon gars, la maison était toujours nickel quand je rentrais le lendemain. Un livre qui vous prend au tripes, une écriture pudique et sobre. Tout simplement réussi et c'est ce mot, simplement, qui est la réussite de Laurent Petitmangin... Bravo. J'ai eu les larmes aux yeux dès la 12ème page ! Il s’était excusé d’être arrivé en retard, mais  ça roulait mal depuis la sortie de la nationale. Une réussite, j'ai adoré, dévoré, pleuré ... merci Laurent Petitmangin ! Les premières lignes de Ce qu'il faut de nuit, premier roman de Laurent Petitmangin, prévu à La Manufacture des livres le 20 août, nous emmènent sur un terrain de foot où l'on peut voir que "Fus s'arrache sur le terrain". Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. La moman n’était pas bravache. Des phrases courtes, sans fioritures, brossent les décors en quelques mot. Taille : 144 Ko. Une histoire d'amour. août 2018. Au sortir du cimetière, un jeune, le fils d’un des gars de la section, m’avait abordé. Une tragédie de l’amour inconditionnel, avec cette phrase, bouleversante : «C’était mon fils. Il n’y avait pas eu de débat à la section, on n’était pas encore très écolos à l’époque. Le terrain est bien éloigné de tout, cadré de peupliers, le parking en contrebas. Quand je regarde Fus jouer, je me dis qu’il n’y a pas d’autre vie, pas de vie sur cette vie. Une fiction qui décrit mieux qu’un long discours, ou un essai sociologique, la réalité sociale de certaines petites villes françaises. Les années passent et les enfants grandissent. Car il fallait bien nourrir mes deux zèbres, tenir bon sans boire jusqu’à ce qu’ils se couchent. Les sujets sont toujours les mêmes, l’école du village qui ne va pas durer en perdant une classe tous les trois ans, les commerces qui se barrent les uns après les autres, les élections. Une leçon de vie dont il faut prendre acte. » Fus grand dès ses treize ans. Un premier roman remarquable,fulgurant et terriblement émouvant ! Un moment qui ne m’apporte rien d’autre que d’être là, qui ne résout rien, rien du tout. Jusqu’au curé qui est passé plusieurs fois la bénir en douce. Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Une relation, où tout ce qui se dit compte autant que ce qui est tu, qui vous prend à la gorge, vous écorche et vous remue. On est quatre, cinq, rarement plus. Revenir entier. Un roman sans fioriture pour dire l'amour d’un père pour ses enfants et qui va vous bouleverser. la boutique éphémère de La Manufacture de livres en cliquant ici. Elle avait inscrit Fus au latin, parce que c’étaient les meilleurs qui faisaient latin, ça servait à bien comprendre la grammaire, c’était de l’organisation, comme les mathématiques. La vie s’emballe. La petite cahute qui sert aux apéros et à la remise du matériel a été repeinte l’année dernière. Magnifique texte, un uppercut en plein coeur, notre coup de coeur de la rentrée littéraire ! Dans un style un peu brut qui sonne juste, Laurent Petitmangin nous offre là un premier roman qui marque, émeut, bouleverse. D’avoir profité d’une de ces heures où elle était bien consciente et d’avoir écouté avec elle les bruits de la cour. Une ville et des vies qui somnolent. Ce roman fait partie des sélections de plusieurs autres prix Littéraires (Prix Libr'à nous, Prix des Libraires en Seine, Prix du Premier roman de Chambéry, Prix des Lecteurs de Saint-Germain, Prix des Lycéens de la ville de Sceaux, Prix littéraire des lycéens et apprentis de la région Paca, Prix Jeunes Mousquetaires de Nogaro, Prix des Lecteurs de Notre Temps, Prix Hors-Canada, Prix littéraire des étudiants internationaux, Prix Un livre, une commune, Prix Louis Thuillier, Prix de la Maison du livre de Rodez, Prix littéraire On', Prix Étincelles de la Médiathèque de Francheville, le Prix du premier roman de la Literaturhaus Hamburg, Prix des Lecteurs de Pouzauges, Prix Quebec-France, Prix des lecteurs de la Médiathèque de Meudon, Prix La Passerelle 2021, Prix littéraire des étudiants internationaux, Prix des lecteurs de la ville de Paris, Prix des lecteurs de Corse...).
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